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Garance Coquart-Pocztar

Artiste et autrice de bande-dessinée

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Vidéo

Good Girls Go to Hell, 2018

Good Girls Go to Hell est un film d’horreur féministe, détournant les codes du cinéma de possession démoniaque hollywoodien.

Après le visionnage et l’analyse précise d’une cinquantaine de films issus de ce genre cinématographique, je suis arrivée à la conclusion que la figure de la femme possédée par le démon a un potentiel féministe énorme (c’est une femme puissante, ayant des pouvoirs magiques, une force d’émancipation et du répondant) qui n’est jamais exploité, voire qui est contrarié (la femme possédée est toujours ramenée à la norme par un exorcisme, toujours désignée comme monstrueuse et est finalement présentée comme une femme en souffrance).

Dans Good Girls Go to Hell, ce potentiel féministe est entièrement exploité, sans concession, et pour l’idéal d’émancipation qu’il véhicule plutôt que comme moyen de réaffirmer la pseudo- légitimité de normes hétérocentrées et patriarcales. Le motif de la possession permet aussi de parler, de manière symbolique et signifiante, de sujets actuels tels que le harcèlement sexuel et les violences faites aux femmes.

Le film fait une trentaine de minutes et a nécessité une collaboration avec plus d’une soixantaine de créatrices et créateurs du milieu du cinéma.

Avec le soutien de la Haute École des Arts du Rhin

In English >

Good Girls Go to Hell is a feminist horror film, twisting the codes of Hollywood demonic possession cinema.

After watching and carefully analyzing around 50 films from this genre, I came to the conclusion that the figure of the demon-possessed woman has enormous feminist potential (she’s a powerful woman, with magical powers, a force for emancipation and the ability to respond) which is never exploited, or even thwarted (the possessed woman is always brought back to normality by an exorcism, always designated as monstrous and ultimately presented as a woman in pain).

In Good Girls Go to Hell, this feminist potential is fully exploited, without any concessions, and for the ideal of emancipation it conveys rather than as a means of reaffirming the pseudo-legitimacy of heterocentric, patriarchal norms. The motif of possession also allows us to speak, in a symbolic and meaningful way, of current issues such as sexual harassment and violence against women.

The film is around 30 minutes long, and required the collaboration of over 60 creators from the film industry.

With the support of the Haute École des Arts du Rhin

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